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Évaluation de la performance incluant les revues salariales annuelles

Réunion occasionnelle

Dans un marché du travail de plus en plus transparent et compétitif, les comparaisons salariales sont inévitables.

Les employés s’informent, échangent et comparent leur rémunération à celle de leurs pairs, que ce soit au sein de l’entreprise ou à l’extérieur. Cette réalité peut entraîner un sentiment d’iniquité, alimenter des tensions internes ou forcer des ajustements salariaux ponctuels, parfois déconnectés de la performance réelle.

Face à ces enjeux, il devient essentiel pour les organisations de structurer leurs pratiques d’évaluation de la performance et de gestion salariale. Un cadre clair, équitable et cohérent permet de limiter
les décisions arbitraires, de préserver l’équité interne et de renforcer
la confiance des employés envers l’organisation.

Mettre en place un processus formel d’évaluation et de révision salariale, transparent et aligné sur les objectifs organisationnels, constitue un levier stratégique pour attirer, mobiliser et fidéliser les talents

Établir un cadre structuré

La première étape consiste à implanter un processus annuel d’évaluation de
la performance, accompagné d’une révision systématique des échelles salariales. Ce processus doit être bien compris par tous, appliqué de façon uniforme, et intégré à la planification des ressources humaines de l’organisation. Par exemple, une évaluation menée en novembre suivie d’une révision salariale en janvier instaure une prévisibilité et facilite la gestion interne.

Les échelles salariales, quant à elles, doivent être actualisées régulièrement en fonction du marché, du contexte économique et des tendances sectorielles.
Une organisation qui néglige cette révision risque de devenir non compétitive
et de perdre ses talents au profit d’employeurs plus attractifs.

Définir clairement les attentes

Avant d’évaluer la performance, encore faut-il que les attentes soient bien définies. Les objectifs doivent être réalistes, mesurables et alignés avec les priorités stratégiques de l’organisation. Qu’ils soient de nature quantitative (ventes, qualité, délais) ou qualitative (collaboration, leadership, innovation), ils doivent être compris, acceptés et suivis tout au long de l’année.

Un bon système d’évaluation repose sur une communication continue. Il ne s’agit pas simplement de remplir un formulaire une fois l’an, mais d’instaurer un dialogue régulier entre le gestionnaire et l’employé. Ce dialogue permet d’ajuster les attentes en cours de route, de fournir des rétroactions constructives et de prévenir les écarts de perception.

Évaluer de manière rigoureuse
et cohérente

L’évaluation de la performance ne devrait pas être perçue comme une formalité administrative, mais comme un outil de développement à la fois individuel et organisationnel. Une évaluation bien menée permet d’identifier les forces à valoriser, les compétences à développer et les obstacles à surmonter.

Elle doit s’appuyer sur des critères objectifs, des faits observables et des résultats concrets. L’implication de l’employé, par exemple par une autoévaluation ou un processus 360 degrés, peut enrichir l’analyse et favoriser une plus grande responsabilisation.

Il est aussi crucial que les gestionnaires soient formés pour conduire ces évaluations de manière équitable et cohérente. Une évaluation biaisée ou expédiée peut non seulement démotiver, mais également nuire au climat de travail.

Associer équitablement
performance et rémunération

Une fois la performance évaluée, la question de son impact sur la rémunération se pose. Tous les employés peuvent bénéficier d’un ajustement salarial lié au coût de la vie ou aux réalités du marché, mais les augmentations différenciées fondées sur la performance demeurent un puissant levier de reconnaissance.

Toutefois, cette logique doit être encadrée par des critères clairs. Il ne s’agit pas de récompenser uniquement les employés perçus comme les plus « visibles », mais de s’assurer que les hausses salariales reflètent la contribution réelle, les compétences démontrées et la valeur ajoutée à l’organisation. La documentation rigoureuse des décisions et la transparence des explications renforcent la crédibilité du processus.

Valoriser l’ensemble
de la rémunération globale

Le salaire de base ne constitue qu’une dimension de la rémunération. Pour plusieurs employés, des éléments tels que la reconnaissance, la flexibilité, les avantages sociaux, les possibilités de développement professionnel ou encore la qualité du climat de travail sont tout aussi déterminants, voire plus.

C’est pourquoi il est essentiel d’adopter une approche globale de la rémunération. Communiquer clairement la proposition de valeur de l’employeur — qu’il s’agisse d’assurances collectives, de régimes de retraite, de formations, d’horaires flexibles ou d’autres bénéfices — permet de mieux faire ressortir la valeur réelle de l’offre globale. Cela contribue à renforcer le sentiment d’équité, à soutenir la mobilisation et à favoriser la fidélisation, même lorsque les marges d’augmentation salariale sont limitées.

Un système d’évaluation de la performance bien conçu, intégré à une politique salariale structurée et équitable, permet de dépasser les perceptions d’iniquité et de renforcer l’engagement des employés.

En mettant en place un cadre clair, en définissant des attentes précises et en assurant une évaluation rigoureuse et transparente, les gestionnaires peuvent bâtir une culture de performance durable.

Il ne s’agit pas simplement de retenir les meilleurs talents

Mais de créer un environnement où chacun se sent reconnu, valorisé et motivé à contribuer pleinement.

Chez LLG RH, on vous aide à transformer des valeurs abstraites… en pratiques concrètes.

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